Appel à Communications


Les termes de « Réalité virtuelle » (RV) se réfèrent aux recherches nées au début des années 1970 dont l’une des principales préoccupations est l’obtention d’une interaction plus naturelle par l’intermédiaire de périphériques et d’interfaces multimodales de navigation et de manipulation en trois dimensions (casques ou écrans 3D, gants de manipulation, systèmes avec retours d’effort, etc.) et/ou de communications à distance médiées (MOO, MUD etc.). Les termes de « Réalité Augmentée » (RA) ont été introduits plus récemment, au début des années 1990 afin de désigner une forme spécifique d’interaction humain-machine (IHM) fondée sur l’association sémantique et spatiale d’objets réels et d’objets générés par un ordinateur. L’idée d’augmentation renvoie ainsi à l’enrichissement de l’information véhiculée par les objets virtuels. Les technologies de RA, à la différence de celles de réalité virtuelle (RV), ne visent pas une substitution du monde réel par une analogie virtuelle. La dénomination « Réalité Mixte » (RM) représente aujourd’hui cet ensemble de technologies qui induisent de nouvelles formes d’interaction humain-machine et introduisent des évolutions potentielles dans bons nombres d’activités humaines. Les applications de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée pour l’apprentissage concernent principalement le secteur de la formation professionnelle, le secteur scolaire éducatif et enfin le secteur de la santé. Dans ce dernier secteur, la réalité virtuelle est utilisée à des fins de rééducation motrice ou comportementale pour les populations souffrant de déficits physiques ou mentaux. Depuis plusieurs années, des travaux méthodologiques sur la conception, des évaluations expérimentales en laboratoire ou sur le terrain sont menés, des études descriptives ou centrées sur les usages sont menées en France. Il est crucial de faire le point aujourd’hui sur l’état des recherches aujourd’hui, les nouveaux challenges identifiés pour la conception, l’évaluation et le suivi de ces nouveaux outils pour l’apprentissage.

 

Objectifs et participants attendus: cet atelier s’adresse aux acteurs du domaine, qu’ils soient côté technologique ou sciences humaines,  recherche où utilisateurs, que l’intérêt principal soit sur les usages, la conception, l’évaluation, etc. L’objectif et le format de l’atelier visent à offrir un contexte opportun pour mettre en commun leur expérience et leurs réflexions sur les approches actuelles, sur les challenges et les perspectives  de recherche. A l’issue de l’atelier, il est attendu des participants la proposition d’un document de synthèse.

 

Organisation de l’atelier : Durant la première matinée, les participants présenteront succinctement leur article de positionnement, puis s’organiseront en petits groupes pour travailler sur les pistes de recherche qui auront suscité un intérêt commun.  Chaque groupe participera à la co-construction d’un document qui articulera les perspectives de recherche communes et pluridisciplinaires, et qui fera la synthèse sur la thématique.

 

Suite envisagée: Les papiers de positionnement, les productions de chaque groupe ainsi que le travail de synthèse seront publiés sur un site web. Le cas échéant, l’ensemble de ces contributions pourrait amorcer la rédaction collective d’un projet de publication.

 

Soumission et contenu attendu en vue de la préparation de l’atelier : Chaque participant est invité à soumettre un article de positionnement (« position paper ») qui comportera a minima trois parties :

(1) Présentation des travaux. Il s’agit d’une brève description des travaux de recherche et des centres d’intérêts s’insérant dans la thématique et les objectifs de l’atelier, et/ou des cas d’usages et contextes d’utilisation des environnements de réalité mixte pour l’apprentissage.

(2) Pistes de recherche ou questions vives. Dans cette partie, le participant décrira les pistes et questions de recherche qu’il souhaite voir traiter dans l’atelier. Il expliquera également comment il peut contribuer à ces questions.

(3) Références. Le participant proposera 5-6 références qui pourront être ses propres recherches mais également des travaux qu’il juge importants et significatifs pour la communauté.

 

Format de la soumission : texte court (de 2 à 4 pages) selon le modèle Springer LNCS

(http://www.springer.com/computer/lncs?SGWID=0-164-6-793341-0).

 

Adresse de soumission : les propositions doivent être envoyées aux deux adresses :

jean-marie.burkhardt@ifsttar.fr & domitile.lourdeaux@utc.fr